Les souscriptions JDR
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mar, 25/03/2014 - 23:21
Reprise de la conversation sur les souscriptions crowdfunding pour des ouvrages JDR en fin de débât sur celle de Shaan.
Restons généralistes dans le thème 
lun, 24/03/2014 - 23:25
Sans revenir sur le fait que c'est une pratique courante du crowdfunding (jeux vidéos en particulier mais pas uniquement) ce sont des atouts intéressants pour lesquels n'importe qui dans ce fil de conversation aura pu souscrire sur un autre produit, JDR ou non. Donc de là à dire que l'on vous demande de payer pour faire le boulot de l'auteur, je vous répondrais simplement que votre argument ne tient pas.
Sans parler de Shaan, de manière plus générale, je pense pour ma part que c'est justement un des problèmes du crowdfunding lorsque c'est un éditeur qui lance ce genre de projet. Le rôle d'un éditeur, c'est justement le suivi qualité (relectures, réécriture de passages peu clairs, suggestions aux auteurs, etc.). Ce n'est pas aux acheteurs de faire ce boulot, en réalité.
Après, que l'on voie ça comme une "avant-première", pourquoi pas. Mais je pense que cela cause du tort aux éditeurs et à ce qu'est l'édition en règle générale. Car si désormais c'est aux acheteurs de faire en sorte que le produit fini soit bon, à quoi sert encore un éditeur de nos jours ? Les éditeurs se déchargent de plus en plus de leur rôle sous couvert de financement participatif. D'ailleurs, pour ma part, je trouve lamentable que des éditeurs aient le droit de faire du crowdfunding, c'est une perversion de l'idée de base qui est de permettre à des amateurs de créer des choses qui ne pourraient pas voir le jour dans le circuit normal de l'édition...
lun, 24/03/2014 - 23:43
Nous sommes d'accords, les éditeurs ne devraient pas avoir recours au crowdfunding pour financer leurs projets. C'est un biais assez malsain qui est introduit dans la relation avec le client.
Par contre c'est discutable dans le domaine du jeu rôle vis à vis de l'argument de qualité que tu avances, j'ai rarement vu livres plus mal finis que ceux de jeux de rôles. Les contenus sont bourrés de fautes, de descriptions imprécises ou contradictoires (comme le cardinal te l'as encore récemment malheureusement montré 
) et même parfois de pages manquantes, même pour des livres édités sous la coupe du "participatif" où les joueurs sont pourtant bien inclus dans la production.
Cela ne justifie certes pas de verser dans les excès actuels oui, mais si l'intérêt de l'auteur est clairement de vendre son ouvrage et si son offre peut apparaître comme une carotte à nigauts, cela reste une proposition personnalisée faite à notre association. En son temps nous avions soutenu la Bible du MJ en achetant sans ouvrage sans contrepartie d'aucune sorte.
Disons qu'il faut relativiser en se disant que seuls les vrais intéressés trouveront une vraie plus-value dans cette offre, mais après tout c'est le cas pour toute offre spéciale et ça reste au crédit de l'auteur d'avoir eu la gentillesse de nous le proposer, tout aspect commercial qu'il y ai derrière tout ça.
mar, 25/03/2014 - 00:11
Par contre c'est discutable dans le domaine du jeu rôle vis à vis de l'argument de qualité que tu avances, j'ai rarement vu livres plus mal finis que ceux de jeux de rôles. Les contenus sont bourrés de fautes, de descriptions imprécises ou contradictoires (comme le cardinal te l'as encore récemment malheureusement montré ) et même parfois de pages manquantes, même pour des livres édités sous la coupe du "participatif" où les joueurs sont pourtant bien inclus dans la production.
Tu généralises bien vite. Il existe quantité de jeux de rôles bien écrits et bien présentés, quand même. Certains éditeurs prennent leur rôle très à coeur pour avoir un produit final de qualité. Sans Détour, d'ailleurs, fait souvent du travail de qualité (bon, sur les Lames, ils auraient dû quand même accepter ma proposition de bosser pour eux ^_^). Ces éditeurs-là gèrent leurs projets en incluant dans les frais de conception des relecteurs, des correcteurs, des testeurs... Ce qui devient de plus en plus rare avec l'avènement du crowdfunding.
Par contre, l'aspect "participatif" est trompeur. Pour parler de ce qui me concerne souvent, la relecture, ce n'est pas parce que vingt lecteurs vont "relire" un livre avant impression qu'ils pourront le corriger efficacement : cela demande une certaine expertise et un certain travail. Mieux vaut un relecteur professionnel qu'une dizaine de potes de l'auteur pour relire un texte. Je parle de la relecture, mais il en va de même avec tous les aspects du livre...
cela reste une proposition personnalisée faite à notre association. En son temps nous avions soutenu la Bible du MJ en achetant sans ouvrage sans contrepartie d'aucune sorte.
[troll]Pour un résultat, heu... Bon, son auteur aussi aurait dû écouter certains conseils donnés avant publication ^_^[/troll]
Disons qu'il faut relativiser en se disant que seuls les vrais intéressés trouveront une vraie plus-value dans cette offre, mais après tout c'est le cas pour toute offre spéciale et ça reste au crédit de l'auteur d'avoir eu la gentillesse de nous le proposer, tout aspect commercial qu'il y ait derrière tout ça.
Oui, on est d'accord, même si personnellement je ne trouve pas cela intéressant, l'initiative est louable, et probablement que l'auteur pense vraiment qu'il fait une offre sympathique pour notre club. En tout cas, il sait bien gérer sa comm', ce qui est le gage d'une souscription réussie !
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14 an 51 semaines
J'ai pas lu les kilomètres de bêtises affligeantes que vous étalez les uns les autres une nouvelle fois mais je tilte sur une question que j'ai vu dans le lot.
La question porte sur le fait de gagner le droit de travailler à la place de l'auteur en souscrivant.
Je relis et synthétise ce qui est listé dans les gains potentiels de l'opération :
- la possibilité de mettre sa touche personnelle dans un JDR publié.
- un accès en avant-première au contenu.
Sans revenir sur le fait que c'est une pratique courante du crowdfunding (jeux vidéos en particulier mais pas uniquement) ce sont des atouts intéressants pour lesquels n'importe qui dans ce fil de conversation aura pu souscrire sur un autre produit, JDR ou non. Donc de là à dire que l'on vous demande de payer pour faire le boulot de l'auteur, je vous répondrais simplement que votre argument ne tient pas.
Personnellement j'en ai rien à foutre de ce JDR, réédition d'une oldies complètement inconnue de l'inculte que je suis, pour autant je trouve assez injuste de descendre en flèche une initiative un peu originale pour le club, surtout avec des arguments aussi tordus.
Voilà, sur ce recommencez à vous lancer des chaises à la figure.
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Il y a 10 types de personnes dans le monde : celles qui comprennent le binaire, et celles qui ne le comprennent pas.